Voilà maintenant près de 3 ans que la compagnie de luxe Seabourn et l’UNESCO ont annoncé un partenariat d’une durée de 6 ans. Objectif ? Permettre à l’UNESCO de récolter des fonds (à hauteur de 1 million de dollars versés par le croisiériste) et offrir aux passagers de Seabourn des visites particulièrement riches avec des conférences animées par des experts. Dans le même temps, l’agence spécialisée de l’ONU entend transmettre un message en faveur de la protection de l’environnement et de ses plus beaux sites. Le voyage de luxe s’invite là où ne l’attend pas toujours.
Toujours dans le cadre de cet accord, une sélection de nouvelles visites estampillées UNESCO viennent d’être dévoilées. Et c’est en Europe que ces voyageurs pourront profiter des lumières de ces guides spécialisés et d’accès privilégiés dans des zones habituellement interdites au public. Au programme, une approche - réelle - des pierres du site de Stonehenge (Portland, Angleterre). La visite durera 1 heure et permettra à ces touristes de les prendre en photo. En Espagne et en Italie, ils pourront découvrir des savoir-faire uniques et qui s’apprêtent à disparaître avec les derniers hommes en capacité de les maîtriser (Salvatore Aceto pour la cuisine d’Amalfi et un maître-tisserand à Valence). Les passagers auront aussi le privilège d’assister à des fouilles réalisées par les archéologues Geraldine et Clive Finlayson dans la Gorham’s Cave à Gibraltar. Chaque année, seules 120 personnes peuvent pénétrer dans ce complexe que nous vous invitons à découvrir dans la vidéo qui suit…
La Valette à Malte et Barcelone en Espagne seront également à l’honneur de ces excursions uniques. Ils profiteront d’une visite de la Sagrada Familia menée d’une main de maître par un expert architecte, et des lumières d’un guide-conférencier sur le site néolithique de Ħaġar Qim.
On le voit, le tourisme durable est un vaste chantier qui peut prendre plusieurs formes. En effectuant des dons à l’agence de l’ONU, la compagnie Seabourn et ses passagers contribuent à la préservation de ces sites sensibles. Les nouvelles initiatives de certaines compagnies de croisière pour réduire leur empreinte écologique représentent aussi un premier pas qu’il ne faut pas négliger (ni railler). Tout comme cette curiosité naissante de certains passagers pour des destinations vertes comme le Costa Rica et sa politique proactive en faveur de l’environnement…