Situé en Amérique Centrale, le Costa Rica est un petit pays de 51.000 kilomètres carrés et de 5 millions d’habitants. En termes de superficie, ce territoire est à peine un peu plus grand que la région Bourgogne Franche-Comté. Il dispose de 4 frontières majeures. 2 terrestres avec le Nicaragua (au Nord) et le Panama (au Sud) ; et 2 maritimes avec l’océan Pacifique à l’Ouest et la mer des Caraïbes à l’Est. Voilà pour la fiche d’identité du pays. Mais qu’en est-il des visites touristiques que l’on peut y faire ? Quels sont ses atouts et singularités pour les croisiéristes et autres voyageurs ?
1. L’optimisme: un art de vivre au Costa Rica !

« Le pays le plus heureux du monde » : Voilà un qualificatif que vous allez forcément entendre ou lire si vous penchez sur ce pays avant de vous y rendre. Car oui, l’optimisme y est de rigueur ! On le constate d’abord dans les études successives sur l’humeur des populations à travers le monde. À 2 reprises (en 2009 et 2015), ce petit pays a été désigné comme étant le plus heureux du monde. Et chacun pourra le vérifier lorsqu’il s’y rendra, ne serait-ce qu’avec cette expression très usitée par les Costariciens (autrement appelés les « Ticos »): « Pura Vida ! ». Voici une formule espagnole de la vie courante que l’on peut littéralement traduire par « Vie Pure ». Elle désigne une manière heureuse de voir la vie et d’aborder les problèmes. Elle trouve son origine dans les années 30 lorsque les temps étaient particulièrement difficiles pour les habitants. À cette époque, ces derniers mettaient un os dans leur soupe pour donner une impression de consistance à leur repas. Ils prononçaient alors les mots « puro hueso (comprenez « pur os ») pour désigner le point positif de leur lippée. Les années ont passé, la crise aussi, et la viande a finalement remplacé l’os. L’expression s’est alors transformée en « pura carne » (« pure viande »). Il fallait continuer à souligner le positif, même à une époque plus clémente. Et cet éternel optimisme s’est ensuite exprimé par les mots « Pura Vida », plus jolis à prononcer et à entendre, vous en conviendrez aisément. On l’utilise aujourd’hui chaque jour dans le pays et dans la plupart des situations de la vie quotidienne. Elle peut signifier « comment ça va ? », « bonne chance », ça va bien », « je t’en prie »… bref, que du positif ! Cette humeur et cet accueil chaleureux, vous pourrez les ressentir dès votre arrivée dans le pays lors de votre croisière au Costa Rica.
2. Un pays à la pointe de la « modernité »

Exit le Japon, les États-Unis, l’Allemagne et autres pays hautement développés au PIB insolent ! Car la modernité n’est pas toujours celle dont les grands médias se font l’écho. Le Costa Rica n’a plus d’armée depuis 70 ans et a réinvesti ce budget dans l’éducation, la santé et la préservation de son environnement. Une décision singulière que l’actuel président de la République Luis Guillermo Solís revendique encore comme la meilleure. Pour lui, cette absence est justement un gage de sécurité pour ses habitants. En outre, le pays se montre particulièrement innovant en matière de politique énergétique et environnementale. Sur ses terres, la production pétrolière n’est plus, les énergies renouvelables une ligne de conduite clairement assumée avec une production d’électricité propre, et l’État a repris ses droits en matière de reforestation. Indépendance énergétique, écosystème maîtrisé malgré des sous-sols riches et qui auraient pu séduire des gouvernements en quête de revenus faciles… le Costa Rica est un modèle dans le monde. Sur les 365 jours qu’a compté l’année 2016, 250 ont été totalement « verts », comprenez que le pays a fonctionné durant cette période exclusivement avec des énergies propres et renouvelables. Vous cherchiez à faire de l’écotourisme ? Vous êtes à bonne adresse ! Soulignons tout de même que ce sont des conditions climatiques, topographiques et environnementales exceptionnelles qui permettent cette émancipation et cette modernité singulière au pays. Hasard ou pas, le Costa Rica compte un nombre impressionnant de centenaires, notamment sur la péninsule de Nicoya.
3. Un sublime écrin naturel: mille nuances de sable et une réserve biologique exceptionnelle
Voilà qui explique le succès touristique incontestable du Costa Rica. Il y a bien sûr ces paysages de plages paradisiaques qui habillent généralement le recto des cartes postales. On pense à Manuel Antonio, son sable blanc et ses vues opportunes sur la faune marine depuis le sable (dauphins, baleines…). Mais aussi à Corcovado où une douce couleur brune domine sur un sable bordé de splendides palmiers. Un sable sombre (et noir par endroits) a quant à lui élu domicile à Cahuita (mer des Caraïbes) où la température de l’eau en fait un véritable paradis pour les plongeurs côtiers.

Quittons maintenant le littoral costaricien pour nous intéresser au cœur de son territoire. Il faut le savoir, un tiers du territoire est composé de parcs naturels parmi lesquels le Parc National du Corcovado qualifié par le National Geographic comme le lieu le plus riche (le plus dense) du monde en termes de biodiversité. La réserve biologique de Monteverde ravira aussi les amoureux de la nature. Vous pourrez y suivre des itinéraires balisés en empruntant notamment des passerelles qui vous mèneront aux cimes des arbres et au contact direct avec la faune la plus étonnante. Le Costa Rica abrite les zones les plus humides d’Amérique Central et des mangroves exceptionnelles offrant des spots d’observation uniques sur la faune et la flore. On y dénombre également 116 volcans dont les célèbres Poas (l’un des plus visités et des plus actifs), Arenal (et sa géométrie ahurissante) ou encore Irazú (le plus haut et qui offre aux touristes une vue plongeante sur un lac d’un vert éblouissant).
Cascades et sources thermales sont également au programme de vos déambulations dans la nature costaricienne. Des marches qui vous feront certainement croiser la route de ses plus illustres représentants.
Quelques chiffres sur la faune et la flore du Costa Rica :
- 6% de la biodiversité mondiale y est présente
- Près de 500.000 espèces d’animaux et de plantes
- 890 espèces différentes d’oiseaux
- 23 espèces de mammifères marins
- 208 espèces de mammifères terrestres
- 70 espèces de lézards
- 120 espèces de serpents
- 85% des amphibiens présents au Costa Rica sont des grenouilles (on vous laisse imaginer la diversité)
- 300.000 espèces d’insectes
Et certains d’entre eux se laissent même admirer…
4. Un voyage accessible à tous les publics
D’aucuns pourraient penser que les voyages placés sous le signe de la nature et la biodiversité sont exténuants et hors de portée pour certains passagers. Bien entendu, la marche reste le moyen le plus répandu pour se déplacer, mais ce n’est pas le seul. Les balades à cheval sont également monnaie courante. Et il faut avoir à l’esprit que la nature est ultra-dominante (et donc partout) au Costa Rica. Au sortir de votre navire, vous ne serez donc pas contraints de faire des heures et de heures de route pour accéder à des pépites biologiques. Vous en doutez ? Et si vous regardiez le programme des escales et excursions du prochain voyage organisé par Voyages d'exception…
5. Des activités à couper le souffle !
Surf, plongée, baignade ou simple farniente : voilà pour quelques-unes des activités possibles en bord de mer. Et c'est un tout autre programme qui vous attend lorsque vous pénétrez dans les multiples forêts du pays. Sports en eaux vives (canyoning, kayak…), nage au pied des cascades, parcours terrestres sur des passerelles comme celle que vous apercevez ci-dessous…

Quand la nature devient un véritable terrain de jeu et de découverte ! Vous apprécierez également les promenades à cheval, d'autant plus si elles se déroulent au pied d'un volcan. Le Costa Rica est aussi le paradis pour les amateurs de tyrolienne, ces survols rapides accrochés à un câble et qui vous offrent (avec quelques belles sensations en prime) des vues incroyables sur la nature environnante. Les activités reines du pays vous laisseront toujours en contact avec la nature et ses richesses. Les inconditionnels d'un tourisme vert apprécieront sans aucun doute ! Les intrépides aussi…
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