Tout d’abord, il faut savoir que les commandants des navires ne sont pas intégralement remplacés par des pilotes automatiques et que leurs décisions sont aussi motivées par le confort des passagers. Nul doute qu’un bateau de croisière qui se retrouve au beau milieu d’une tempête de force 12 n’est jamais bon pour les croisiéristes (et le fameux mal de mer), ni pour l’image de la compagnie, ni pour celle de l’industrie de la croisière dans son ensemble. Et cela est d’autant plus vrai à l’heure des réseaux sociaux où les moindres incidents sont relayés quasiment en direct sur Internet.
Les navires de croisière modernes disposent de nombreuses technologies embarquées et les radars météo font bien entendu partie de l’arsenal du capitaine. Ce dernier prendra grand soin à éviter les zones de perturbations majeures pour éviter les grands mouvements du navire. La prévention et le tracé d’un itinéraire prenant en compte cet aspect constituent donc le premier gage de la stabilité des navires de croisière. Et parce que les grandes vagues et grands vents se trouvent aussi sur le littoral, un commandant n’hésitera pas non plus à annuler une escale si la sécurité des passagers et du navire sont en jeu.
Si le capitaine est un maître d’œuvre incontestable de cette recherche de stabilité, sachez également que les ingénieurs qui ont travaillé à la conception du navire le sont tout autant. En effet, il faut savoir que les bateaux de croisière, aussi imposants soient-ils, cachent sur leur coque un savant dispositif pour améliorer la stabilité du navire. Celui-ci prend la forme d’ailes placées sur la coque et sous la surface de l’eau. Elles font clairement penser à des ailes d’avion et assurent une stabilité au navire.
À la question de savoir si les navires sont stables en mer, on pourrait donc répondre que tout est fait pour qu'ils le soient ! Après, personne n'est à l'abri du tangage, et cela dépendra aussi de la mer ou de l'océan que vous vous apprêtez à traverser. Naviguer en Méditerranée est généralement plus calme qu'une traversée en pleine mer du Nord.
Comment sont conçus les canots de sauvetage de la Royal Caribbean ?
Sécurité à bord : une industrie fortement réglementée
les navires doivent respecter les normes de sécurité des pays qu’ils visitent. Imaginez donc qu’un transatlantique d’aujourd’hui a peu de chances de revivre l’expérience du Titanic
les bateaux sont conçus sous l’œil attentif et expert de l’Organisation Maritime Internationale, organe agissant sous la tutelle de l’O.N.U.
un navire commercial transportant plus de 12 personnes transitant d’un pays vers un autre se doit de respecter toutes les exigences des normes SOLAS et ISPS
des contrôles réguliers et vérifications surprises ont lieu sur la plupart des navires
un bateau en détresse aura d’abord pour réflexe de se rapprocher des côtes, pour éviter les blessures potentielles liées à une évacuation d’urgence
la convention SOLAS précise qu’un canot de sauvetage se doit d’être suffisamment loin du navire avec les évacués 30 minutes au plus tard après le signal d’abandon du bateau déclenché par le commandant
il y a pas d’ordre de priorité pour les passagers évacués
le traité SOLAS impose une répétition des protocoles d’urgence par les passagers, cela dans les 24 heures après l’appareillage.